Repérage
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L. van BEETHOVEN, Symphonie No 1, OSR, Ernest ANSERMET, mai 1956, STÉRÉO

mai, 1956
Disques DECCA
René Gagnaux

Illustrant ce fichier audio: Ernest Ansermet en 1959, Photographie de Hans Wild illustrant un article paru dans la revue américaine High Fidelity & audiocraft en mars 1959, scannée et retravaillée par Claude-André Fradel.

L' intégrale des symphonies de Beethoven sous la direction d'Ernest ANSERMET, le 2e épisode, la symphonie No 1 en stéréo, mais de l'époque... mai 1956...

Pour l'épisode précédent, ainsi qu'une courte présentation de la symphonie No 1 de Beethoven, aller sur la page de ce fichier audio.

La première édition en stéréophonie paraît en juin 1960, sur le disque DECCA LONDON CS 6120 - probablement à un tirage réduit, ce disque étant depuis longtemps quasiment introuvable. Il y a eu au moins une réédition sur DECCA LONDON STS 15032, dans la "STEREO Treasury Series", reconnaissable aux désignations de matrice, qui sont identiques à celles du CS 6120.

La restauration présentée ici est déjà assez ancienne, publiée sur mon site en février 2010 déjà.

C'est donc en mai 1956 qu'Ernest Ansermet peut enfin enregistrer pour la première fois une symphonie de Beethoven pour le disque, plus exactement les symphonies No 1 et No 8. D'après les discographies de Michael Gray et de Philip Stuart ces enregistrements ont été fait aussi bien en monophonie qu'en stéréophonie, par des équipes séparées, mais bien entendu pendant les mêmes sessions - Pr: Victor Olof Eng: Gil Went (mono), James Brown (stéréo), début mai 1956, Victoria-Hall de Genève.

Après l'avoir cherché pendant longtemps, j'avais pu trouver un exemplaire du disque CS 6120 - la première parution de la version stéréophonique - un peu moins d'une année après avoir réalisé la restauration du disque en monophonie. La pochette du CS 6120 est très typique: un sablier avec un portrait du jeune Beethoven dans sa partie supérieure - pour sa première symphonie - et du Beethoven plus âgé dans sa partie inférieure - pour son avant-dernière symphonie, sa huitième symphonie:

Recto de la pochette du disque DECCA LONDON CS 6120

Les enregistrements stéréo de 1956 ont été réédités au moins une fois, sur le disque Decca London STS 15032 - dans la "STEREO Treasury Series": ce disque porte en effet les mêmes désignations de matrice que le CS 6120.

Pour ces deux symphonies il est en effet très important de vérifier les désignations de matrice, car les enregistrements de 1956 et de 1963 sont souvent allègrement confondus par les plateformes de revente! L'enregistrement de 1956 est marqué ZAL 3216/3127, celui de 1963 ZAL 6161/6162. Ceci est particulièrement important dans le cas du STS 15032, car la même pochette fut utilisée par Decca pour les deux disques!

Après avoir numérisé, écouté et réécouté les enregistrements de ces deux symphonies effectués en stéréophonie en 1956... Déjà à la qualité technique de l'enregistrement il est compréhensible qu'Ernest Ansermet ait tenu à refaire ces deux enregistrements à la fin de son intégrale, en 1963. En 1956, la technique était bien sûr beaucoup moins avancée: Decca n'avait commencé d'enregistrer en stéréo que deux ans auparavant - en mai 1954 - et du point de vue de la prise de son et/ou de la gravure, ces deux enregistrements stéréo de 1956 ne sont hélas pas parfaits, surtout en ce qui concerne le CS 6120, du moins l'exemplaire que je possède. Le STS 15032 est d'une qualité meilleure. Nous verrons en outre dans la huitième symphonie, que c'est probablement un détail important dans le premier mouvement de cette huitième symphonie qui doit aussi avoir joué un rôle décisif.

Étiquette recto DECCA LONDON CS 6120

Il est intéressant de comparer les durées des mouvements dans cet enregistrement de 1956 avec ceux de l'enregistrement de 1963:

Mouvement 1956 1963

1 08:38 09:41

2 06:22 07:10

3 03:36 04:04

4 05:35 05:57

Dans chaque mouvement Ernest Ansermet avait en 1956 un tempo un peu plus rapide qu'en 1963. Est-ce-qu'il s'agit là tout simplement d'une nécessité dictée par la place disponible à l'époque sur une face de disque, nettement plus réduite qu'en 1963?

Avec les durées de 1963 la symphonie n'aurait effectivement pas tenu sur une seule face d'un disque de 1956. Je pense que c'est cette question de place qui a été décisive, car dans la huitième symphonie, les durées des 2e, 3e et 4e mouvements sont très semblables dans les deux enregistrements, du fait que la huitième symphonie était déjà plus courte, voir la suite sur la page de la symphonie No 8.

En voici donc la version publiée en stéréophonie, telle que parue en juin 1960 sur le recto du disque DECCA LONDON CS 6120 (désignation de matrice: ZAL 3216)...

Ludwig van Beethoven, Symphonie No 1 en ut majeur, Op. 21, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, mai 1956, Victoria-Hall, Genève, STÉRÉO

1. Adagio molto - Allegro con brio 08:38 (-> 08:38)

2. Andante cantabile con moto 06:22 (-> 15:00)

3. Menuetto. Allegro molto e vivace 03:36 (-> 18:36)

4. Finale. Adagio - Allegro molto e vivace 05:35 (-> 24:11)

Provenance: DECCA LONDON CS 6120, ZAL 3126-2E

Pour l'épisode suivant aller sur la page de l'audio http://www.notrehistoire.ch/medias/113430 (Symphonie No 8 en mono, 1956)

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René Gagnaux
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6 mai 2018
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