Jacques Bergier 2/5
Jacques Bergier 2/5
Ce deuxième entretien, Les maîtres de l'ombre, apporte un éclairage sur les multiples activités secrètes de Jacques Bergier.
Il y a le résistant, actif avant et pendant le Deuxième guerre mondiale : Contre-propagande à Berlin contre les Nazis, action directe lorsqu'il largue de gros volumes du Capital de Marx sur la tête de Pétain à Toulouse ou lorsqu'il incendie des archives pour éviter la déportation à des milliers de jeunes Français.
Ses connaissances et sa capacité d'organisation lui permettront également de créer un réseau français lié à l'Intelligence Service. Grâce à celui-ci, il réussira à faire détruire la base d'expérimentation des fusées V2 de Pennemünde.
Après la guerre, sur la demande du général de Gaulle, il organise en France la DGER (Direction général des études et des recherches), soit le service d'espionnage extérieur. Il y restera jusqu'en 1950. Un de ses conseils d'espion : « Ne jamais travailler avec les Américains. Ces sont de grands enfants».
Enfin à la question de Jean Dumur « Avez-vous dû tuer souvent ? », il répond oui. Précisant qu'il ne regrette rien et qu'il reprend à son compte la la devise des services secrets soviétiques : « Mort aux traîtres ! ».
Journaliste: Jean Dumur
Réalisateur: Jean-Claude Diserens
Le Fonds Chappuis à Photo Elysée
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Photo Elysée pour mieux comprendre la politique d'acquisition de l'institution. La conservatrice Fanny Brülhart a répondu à nos questions.