Le château d'Hindelbank dans le canton de Berne n'est pas un lieu de villégiature mais une prison. Une prison pour femmes, la seule de Suisse dans les années 80.

Les détenues romandes y sont transférées. Une «double peine», s'indignent-elles. «Nous sommes loin de nos familles, les gardiennes ne nous comprennent pas et aucune formation n'est en français.»

Tout à la fois bannies et enfermées, la plupart des femmes incarcérées à Hindelbank travaillent à la buanderie. Source de revenu de la prison, les détenues y passent le plus clair de leur temps. Est-ce vraiment le meilleur moyen de les préparer à l'après-prison?

Journaliste: Catherine Noyer

Réalisateur: Catherine Borel