Repérage
Temple des Planchettes

Temple des Planchettes

29 juillet 2016
Sylvie Bazzanella
Sylvie Bazzanella

La commune des Planchettes se situe à 10 km au nord de la Chaux-de-Fonds, entre le Doubs et les crêtes de Pouillerel.

En 1698, les habitants des Planchettes se réunissent en une association créée dans le but de construire un lieu de culte. La requête fut agréée en 1702 par Marie de Nemours, souveraine du Comté de Neuchâtel. Celle-ci autorisa à la fois la création d'une nouvelle paroisse et l'érection d'un temple.

Bâti en 1702, le charmant temple au clocheton recouvert de tavillons marqua la fondation d'une nouvelle paroisse, dont les fidèles dépendaient jusqu'alors du Locle pour les uns, et des Brenets pour les autres. Moïse Lesquereux se chargea de la maçonnerie et Abraham Ducommun-Dit-Verron, de la charpente, tandis que les frères Matthey de la Brévine, recouvrirent le toit de bardeaux. Jacob Robert du Locle fournit les fenêtres, petites "cibes" rondes, enchassées dans du plomb.
La cérémonie de dédicace a lieu le 12 novembre 1702 et la cure est construite en 1703. La commune politique des Planchettes, quant à elle, ne vit le jour qu'en 1812.

Le cadran solaire de la façade sud est dû à Isaac Robert.

A l'origine, la tour n'avait pas d'horloge, ni la façade sud de cadran solaire. Jean et Blaize Brutillout-Damey, du Mont près de Morteau, fournirent la cloche.
En novembre 1728, on hisse une seconde cloche dans la tour et en 1746 on fait l'acquisition d'une horloge pour la tour.

La clocheton carré qui surgit de la grande toiture pointue est recouvert de tavillons comme l'auvent qui protège la porte d'entrée ouest marquée 1702.

Le clocher abrite aujourd'hui 3 cloches.
Découvrir l'historique et le son des cloches ICI

Entrée principale.

Diverses réparations et améliorations tant à l'intérieur qu'à l'extérieur eurent lieu en 1805, 1823, 1903 et 1980-81. On remplaça les bardeaux par des tuiles d'Ornans en 1857*.* En 1983, le temple a reçu un orgue conçu par M. Garnier, facteur d'orgues à Morteau.

"...L'intérieur est composé d'un magnifique plafond de bois, d'une chaire en sapin précédée d'un curieux banc qui ressemble à une armoire, et quelques pierres tombales posées contre le mur nord. L'une de celles-ci rappelle la mémoire du justicier Moïse Jeanmaire mort en 1711."

Cet édifice est classé monument historique.

Sources : quasimodosonneurdecloches.ch L'impartial, 1 novembre 1952
Le texte en italique est tiré de : L'express, 22 février 1989.

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire