L'histoire partagée se construit à plusieurs: soutenez notreHistoire.ch
La dame en rose

La dame en rose

L. Cellérier, photographie couleurs
Cécile Chombard Gaudin

Je retrouve dans un petit cadre cette autre photo (voir La dame en bleu) du même photographe genevois, L. Cellérier. Je ne sais pas non plus de qui il s'agit…

Trouvé sur internet une description du procédé :

COURS de Reproductions Industrielles

EXPOSÉ des Principaux procédés de reproductions graphiques, héliographiques, plastiques, hélioplastiques et galvanoplastiques par le Professeur Léon VIDAL

PARIS, LIBRAIRIE DELAGRAVE - 15, rue Soufflot, sans date

Polychromie Germeuil-Bonnaud. - M. Germeuil-Bonnaud a imaginé un procédé d'impression photographique en couleurs qui s'opère en incorporant à la matière colorante elle-même la substance sensible à la lumière. Voici comment il procède : à l'aide d'un cliché quelconque, il imprime sur du papier sensibilisé une légère image sur laquelle, avec des patrons ou poncifs, il dépose, aux endroits voulus, diverses couches de la matière colorante sensibilisée, ici du vert, là du rouge ou du jaune, etc. Cela fait, il pose le même cliché sur le papier recouvert des teintes plates diverses et de façon à repérer exactement avec la première image légère qui y avait été imprimée. Le châssis-presse étant fermé, le tout est maintenu en place et il l'expose à l'action lumineuse. Celle-ci, en agissant sur les couleurs sensibilisées, les modèle et l'on a, au sortir du châssis, une image photographique en couleurs. Il faut évidemment fixer ces images comme on le fait pour les impressions monochromes, les bien laver, etc. De cette façon, l'on obtient des résultats qui peuvent être attrayants. Il va sans dire qu'on est assez limité dans le choix des couleurs à employer, car il les faut capables de résister aux diverses manipulations chimiques qu'implique ce procédé.

Il faut naturellement qu'elles résistent au contact du nitrate d'argent, de l'hyposulfite de soude, etc. Pour que l'eau ne les enlève pas, on les incorpore dans de l'albumine qui se trouve coagulée par le passage au bain de nitrate d'argent. Jusqu'à présent, nous n'avons donc d'autre moyen de produire des photographies en couleurs qu'en usant de certains artifices, et il ne faut pas songer encore à obtenir directement des photographies colorées, des images avec leurs couleurs telles qu'on les voit sur la glace dépolie de la chambre noire. Peut-être un jour viendra où cela sera possible, mais tout semble indiquer que si ce jour peut arriver il est au moins fort éloigné.

Le brevet a été déposé en France en 1879

Voir aussi un article dans le Journal de Genève, 27 mai 1879

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire
Pas de commentaire pour l'instant!
10 janvier 2015
558 vues
0 like
0 favori
0 commentaire
3 galeries