Genève - Port de Commerce

Genève - Port de Commerce

Metz & Lautz G.M.B.H. Darmstadt
Sylvie Bazzanella

Partie de la rade nommée alors «Port de commerce»

Genève, mis à part la pierre de Meillerie, expédiait plus de marchandises par voie lacustre qu'elle n'en recevait. En 1910, par exemple, ce sont plus de 20.000 tonnes qui partirent de Genève par bateau : marchandises lourdes et volumineuses difficile de transporter par route, où qu'il n'était pas indispensable d'acheminer rapidement par chemin de fer : bois de construction, foin, gros produits manufacturés, céréales, etc...

En 1910, on ne compte plus que 585 barques et des chargements n'excédant pas septante-mille-deux-cents tonne. En cette même année, la CGN met en chantier quatre caboteurs : le Rhône, le Mercure, le Chablais et la Venoge, bateaux qui serviront également à la construction et à l'entretien des installations portuaires.

«...Au début du 19e siècle, la rade genevoise était notablement plus étendue que de nos jours. Longemalle, la Fusterie et le Molard en constituant les rives. La Tour-Maîtresse dominait les bains publics. Cependant la poussée démographique, le tourisme et l'essor de la navigation obligèrent les autorités à effectuer d'importants travaux, dès 1833, et jusqu'en 1867.
C'est alors que furent construits le Pont des Bergues, le Grand Quai, le Quai des Bergues, le Port de Commerce, le Pont de la Machine, le Quai du Mont-Blanc, le Jardin Anglais, les jetées, le Pont du Mont-Blanc, etc... Ces aménagements donnèrent à la rade l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui, à l'exception du Port de Commerce qui fut comblé entre-temps, et des améliorations qui intervinrent encore pour embellir ce merveilleux décor...»

Source : Lémaniquement vôtre / Jean-Pierre Cuendet - Slatkine, 1986.

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