Ferme de la Blécherette : la passion Perroud

Ferme de la Blécherette : la passion Perroud

15 octobre 2013
Patrimoine audio des archives de la Ville de Lausanne
Martine Desarzens

Ce film réalisé par le cinéaste Bertrand Nobs en 1997, nous offre la possibilité d'entendre la famille Perroud, derniers paysans à la Blécherette qui parle de leur métier d'éleveur en milieu urbain.

Film; Les fermiers de la Blécherette :

http://www.dartfish.tv/Presenter.aspx?CR=p33203#!Parmis ces derniers paysans, à la lisière du monde urbain, à deux pas de l'aérodrome lausannois, se trouve la ferme de la Blécherette.

Là vit la famille Perroud, qui élève des bovins. A partir de cet exemple familial, entre 1997 et 2000, dans le cadre des Archives filmiques, Bertrand Nobs a réalisé un documentaire qui parle du métier d'éleveur en milieu urbain à la fin du XXe siècle.

Métier de passion, difficile, métier touché par la crise de la vache folle et la concurrence internationale. Métier à l'avenir incertain.

Ce documentaire, d'une durée de 57 minutes, construit à partir des propos des fermiers, veut témoigner sans didactisme d'une réalité mal connue, symbolique des grandes transformations de notre société dominé par la ville.

Avec sobriété et sans nostalgie, il nous parle d'un monde dont l'effacement objectif au cours des siècles n'a pas empêché qu'il demeure présent dans les références mentales de notre pays. Il convient donc d'y être attentif.

Avec André Perroud, Cédric Perroud, Jimmy Perrdoud, Francis Thévoz, conseiller municipal, de la direction des finances de la ville de Lausanne, Yvette Yaggi, Syndique de Lausanne, Michel Reichard, chef du service des forets, domaines et vignobles

Localisation ; Blécherette le quartier, Beaulieu, Bellerive plage

Interlocuteur : Fréderic Sardet

Commentaire : Bertrand Nobs

Réalisation : Bertrand Nobs, photo ci-dessous prise à la fête de la Maison de quartier de la Pontaise.

J'étais à cette manifestation de « désalpe » urbaine, il pleuvait des cordes, et je me souviens qu'après avoir dit à Yvette Yaggi mon regret de cette triste météo, elle m'avait répondu que cela permettait aux gens présents de réaliser comme la vie paysanne pouvait être difficile ! Comme elle avait raison….

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