L'Infirmière des A.C.M.V (Ateliers Constructions Mécaniques Vevey)
Il s'agit d'une poésie retrouvée dans mes dossiers souvenirs, poésie que j'avais rédigée dans les années 1980, lorsque je remplaçais l'infirmier des A.C.M.V pendant quelques semaines.
Beaucoup d'employés et ouvriers arrivaient dans l'infirmerie pour un moment de détente, pas forcément pour se faire soigner! A vous de deviner ce que signifient les phrases...
L'INFIRMIÈRE DES A.C.M.V (Ateliers Constructions Mécaniques Vevey)
Un endroit unique il faut le dire
Où chacun vient avec le sourire.
L'air y est pur, le soleil brille
La vue splendide, personne ne le renie.
On y revient pour se détendre
Se relaxer, ou pour entendre
Une musique douce qui sort des parois.
Pour l'écouter on a le choix:
Soit: sur une chaise bien confortable
Soit: sur un lit avec matelas du diable
Dans un coin, le bar rempli de bouteilles
De bonbons et trucs qui font merveille.
Pour les Punks ou les originaux
Celui qui aime la danse ou le disco
Il y a des lunettes, des foncées, des claires
Et des souliers en daim, quel bonheur!
Ceux qui savent ce qui est beau
Ont les coques sur les oreilles, pour la stéréo.
Avec le sparadrap, les bandes élastiques
On déguise certains en momies fantastiques.
D'autres préfèrent la teinture Merfen
C'est plus pratique et fait tellement plus jeune
Pour un regard clair et terrifique
Les gouttes Scarlène, ou pommade ophtalmique.
De sept heures du matin à cinq heures du soir
Cet endroit est ouvert pour recevoir
Le monde qui, pour un petit moment
Ressent le besoin d'un changement!
A la tête de tout ça, et pour animer,
Le disque-jockey et ses associés
Qui avec ses lunettes et son aimant
Regarde dans les yeux bien profondément.
Il y aurait bien plus à raconter.
L'important est qu'à la fin de la journée
Le monde s'en va plein de courage
Pour retourner - à son ouvrage!
Erica Humbert-Droz
La donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Philippe Chappuis, descendant du photographe, et a évoqué avec lui les étapes qui l'ont mené à déposer la collection familiale dans une institution publique.