Gimel les Bains.

Le charmant village de Gimel, situé au pied du Jura vaudois, deviendra bientôt une station balnéaire de premier ordre. Depuis quelques années déjà on avait découvert des sources d'eaux minérales ayant des propriétés incontestables. La source du Moulin, entre autres, donne une eau ferrugineuse, dont la contenance en fer est supérieure la plupart des eaux similaires connues jusqu'ici. Les sources de l'Alouette et de la Rosière débitent en abondance une eau alcaline comparable aux plus renommées de France,

Source : La Revue samedi 30 janvier 1897

Ce qui fit de Gimel un lieu de villégiature au XIXe s. Le grand hôtel qui fut construit en 1897 et donna à la commune son nom de Gimel les Bains. Il sera terminé le 28 octobre, sera vendu aux enchères en 1908 suite à la faillite de la société de l'hôtel des Bains et des Eaux minérales de Gimel et ne trouvera preneur.

Il sera remis aux enchères en avril 1909 et Monsieur Nicolet hôtelier à Montreux s'en portera acquéreur.

En novembre 1916 il accueillera 120 internés français.

A nouveau en 1919, il sera remis aux enchères.

Le 27 janvier de l'année 1919, l'État de Vaud, ensuite de l'autorisation du Grand Conseil (décret du 22 janvier) s'est rendu acquéreur du grand hôtel des bains de Gimel, pour le 330,100 prix de francs.

Le grand hôtel des bains de Gimel, dit l'article premier du décret « sera aménagé provisoirement en un asile d'aliénés qui prendra le nom de « asile de la Rosière ».

C'est aujourd'hui l'Hôpital géronto-psychiatrique de Gimel, installé l'ancien Hôtel des Bains du début du siècle,

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