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Repérage
Famille Jérôme Florey

Famille Jérôme Florey

Collection Brigitte Golay-Massy
Michel Savioz

Jérôme Florey (1847-1922), pose devant sa maison des anciennes écoles de Vissoie, route de Grimentz. Devant lui, peut-être son petit-fils Euchariste Massy (1916-1972). Derrière lui sa fille Adélaïde Massy-Florey (1877-1949). Portant un enfant, mon arrière-grand-maman, Emilie Crettaz-Florey (1876-1954). A gauche, peut-être Faustine Clivaz-Florey (1887-1940).

Qui reconnaîtrait quelqu'un?

Jérôme Florey :

Premier Président de la Commune de Vissoie, en 1904.

Dépositaire postal de 1886 à 1903 et premier buraliste postal en Anniviers, en 1903.

Sources : Paul-André Florey

Vissoie,

L'autre lundi, une foule nombreuse accompagnait à sa dernière demeure l'ancien président Jérôme Florey de Vissoie. La population de la vallée d'Anniviers s'est fait un devoir de rendre un dernier hommage de reconnaissance à celui qui fut sa vie durant l'un de ses magistrats le plus en vue et le plus respectés.

Doué d'une intelligence peu commune, Jérôme Florey s'était fait remarquer de bonne heure par ses talents et son savoir-faire. Tout jeune déjà, il fut sollicité de prêter ses services à l'administration de sa commune ; il a continué durant de longues années à s'intéresser au bien public, à la satisfaction générale de ses administrés.

Les bourgeois de Vissoie ont salué en lui l'un des fondateurs de la commune et leur premier président.

Outre ses fonctions politiques, M. Jérôme Florey a dû supporter les graves soucis d'une nombreuse famille. Lorsqu'en 1914, il vit partir six de ses enfants à la fois sous les drapeaux, il accepta généreusement ce sacrifice de la patrie ; mais sa noblesse de cœur fut particulièrement mise à l'épreuve lorsque, peu de temps après, il n'en vit revenir que cinq, le dernier ayant malheureusement succombé à une maladie foudroyante, à l'âge de 23 ans.

Chrétien convaincu, Jérôme Florey n'a jamais négligé ses devoirs religieux ; il savait qu'il faut sanctifier notre courte vie par la prière et le travail ; ces deux mots, ajoutés au développement, sont du reste l'éloquent résumé de sa longue existence.

La fin de sa vie a encore été couronnée par une terrible maladie qui l'a cloué sur son lit, à moitié paralysé, pendant près de quatre ans ; l'héroïsme, pour ainsi dire et la résignation avec lesquels il a supporté cette dernière et dure épreuve, a été l'une des meilleures consolations de ceux qui l'entouraient.

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Michel Savioz
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23 novembre 2018
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