Construction de trois villas

1 janvier 1990
Erica Humbert-Droz
Erica Humbert-Droz

Filmé depuis notre ancien lieu d'habitation à St.Légier, voici l'évolution de la construction de trois villas à St.Légier, chemin de la Forestallaz, 1989 à 1990, du début à la fin...

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  • Martine Desarzens

    La campagne se peuple....les paysans vendent leurs terrains, les promoteurs se frottent les mains et les gens de la ville viennent vivre là où l'air "est bon".....! Puis les municipalités ravies de cet apport économique, peinent à créer des garderies, des transports scolaires adéquats, des transports publics adaptés, des chaines commerciales s'installent et chassent les petits commerces,.....les habitants râlent.....et ainsi font font font..... On pourrait continuer.....si vous avez l'occasion de passer à Oron, c'est juste à pleurer......! Merci pour ce documentaire très intéressant et révélateur de l'urbanisme vaudois !

  • Michel Guex

    Le problème des paysans est lié à une évolution mondiale. A Blonay, mon oncle vivait avec une dizaine de vaches et un cheval, quelques petits champs (début des années 50). A St-Légier, il y avait au moins dix fermes dans le village, sans compter les fermes foraines. Actuellement, il ne reste sur toute la commune que cinq exploitations (sauf erreur). Le coût de la production ayant augmenté (salaires, machines) bien plus que celui des produits (le prix du lait a peut-être doublé. alors que celui du blé a baissé depuis les années 70), un domaine de 20 ha est insuffisant, alors qu'on pouvait vivre avec 5 ha. Les petites parcelles qui se travaillaient à la main ont été soit remembrées, soit mises en zone à bâtir. L'argent manquant pour adapter les bâtiments, voire simplement les entretenir, il n''est plus resté que la vente du terrain pour (sur)vivre. J'aurais aimé pouvoir cultiver les vignes que vous voyez dans le film. Je n'avais pas les moyens d'investir dans la plantation et la surface était insuffisante pour en vivre : le prix du raisin à la production a approximativement doublé pendant que le salaire d'un instituteur était multiplié par 5 ou 6. La parcelle héritée de mon père (env. 2 ha) était une mosaïque de vingt-quatre (24) lopins sur le plan de 1937 !!