St-Léonard (Valais), la gare
St-Léonard (Valais), la gare
Arrivée du train régional du Valais en gare de St-Léonard
Fondée en 2003, RegionAlps SA est une société valaisanne basée à Martigny. Elle est issue d'un partenariat entre les CFF, TMR (Transports de Martigny et Régions) et l’État du Valais.
RegionAlps dessert un réseau ferroviaire de 146 kilomètres, de St-Gingolph à Brigue et de Martigny au Châble et Orsières.
Nous avons ici une des rames Domino (RBDe) qui circulent en plaine entre St-Gingolph et Brigue. Elles sont composées de 3 éléments. Une voiture pilote, une voiture motrice ainsi que d'une voiture intermédiaire. Elle peuvent fonctionner en double traction, c'est à dire un convoi composé de 2 rames.
Chaque rame peut transporter jusqu'à 288 passagers
Ce bâtiment a été reconstruit suite à l'incendie de la gare le 16 janvier 1956. L'appartement du chef de gare au-dessus de la gare avait été complètement détruit.
La première gare devait certainement exister depuis le début de la mise en service de la ligne de chemin de fer entre Sion et Sierre en 1868.
Actuellement, il n'y a plus de "chef de gare" à St-Léonard. Les billets sont à prendre à un automate et les commandes de circulation sont effectuées depuis Sion.
De nombreux tronçons de la ligne de chemin de fer entre Sion et Brigue sont resté à voie unique mais suite à l'important accident du 24 juin 1968, avec une collision entre un train de voyageurs et un train de marchandise qui fit 12 morts et 103 blessés près de la gare de St-Léonard, les CFF décidèrent de doubler la ligne sur toute la ligne du Simplon. Les commandes de voies étaient déjà effectuées depuis la gare de Sion.
Suite à l'introduction de l'horaire cadencé, le 23 mai 1982, les CFF décident de fermer un certain nombre de petites gares peu rentables dont celle de St-Léonard. 21 ans plus tard, la politique des CFF change et dès le 14 décembre 2003, la gare est ré-ouverte après des rénovations.
La donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Philippe Chappuis, descendant du photographe, et a évoqué avec lui les étapes qui l'ont mené à déposer la collection familiale dans une institution publique.