Fillettes du Val d'Anniviers
Fillettes du Val d'Anniviers
Cette carte postale de qualité photographique a été réalisée par les éditions Art. Perrochet-Matile à Lausanne. La date est hypothèse de ma part, elle s'appuie sur le descriptif de cette maison que nous a aimablement transmis Pierrette Frochaux-Chevrot:
Maison fondée en 1906 à La Chaux-de-Fonds. En 1908, Perrochet s'associe à un cousin du nom de David. Les cartes se tirent alors à Paris. En 1915, les deux associés se séparent, David part à Paris et Perrochet s'installe à Lausanne. La même année, il s'associe avec Matile. A cause de la guerre, les tirages ne peuvent plus se faire à Paris et un atelier est créé à Lausanne en 1917. En 1929, la maison se transforme en Société anonyme.
Source# Description de l'image
Sur la pente d'un pré sans doute situé en Anniviers, deux fillettes, peut-être des sœurs jumelles, s'amusent. Elles portent vraisemblablement le chapeau anniviard et sont vêtues de lourds manteaux (robes) en drap du pays. [Je lance un appel à toute personne capable d'affiner cette description.] Remarquez les chaussures et les gros bas de laine.Contrairement aux deux images précédemment décrites (voir 1 et 2), ces deux fillettes respirent la joie et la bonne humeur. Un lien de complicité les unit, l'une des deux pose d'ailleurs délicatement la main sur l'épaule de l'autre. Peut-être était-ce une consigne du photographe soucieux de présenter une image de bonheur à l'attention des touristes ?
En quoi consiste leur jeu ? Risquons une hypothèse : elles sont en train de moudre du grain que l'une tourne avec un bâton. Pourquoi ? Il semblerait que sur le tronc d'arbre soit posée une pierre à écraser le grain. D'ailleurs, une petite boite en métal se trouve au-dessus. Mais peut-être quelqu'un a-t-il une idée plus ludique et moins "utilitaire" ?
Complément d'information
Cité ci-dessous par Michel Savioz, Jean-Louis Claude écrit: Il s'agit des sœurs Salamin de St Luc jouant à la dinette entre St Luc et Chandolin. Marie Balmer qui avait 6 ans à l'époque se souvient du photographe qui leur avait donné 2 sous pour la photo. (Je ne me rappelle plus de nom de la sœur).
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Belles gamines !
Oui, et surtout elles sourient!
Sylvie que je remercie ajoute ceci: Je vous livre ici, une petite précision que j'ai reçue en son temps de la Maison Perrochet : "Notre maison existe depuis 1906. De 1908 à 1915 figure au dos le nom Perrochet-David, de 1915 à 1960 environs tirages noir-blanc. Si le bord de votre carte est dentelé elle date entre 1915 et 1950. Je ne peux pas être plus précise car à l'époque on ne notait pas la date des photos dans les archives." Bien cordialement. Sylvie
Ma carte présente des bords droits. Par contre le nom "Perrochet-David" n'apparaît pas. Il est écrit: "Edition Art. Perrochet-Matile, S.A., Lausanne"
Très jolie cette carte ! Les fillettes sourient gentiment car elles ont les yeux protégés du soleil par leur chapeau. Sinon... grimace ! Habile le photographe !
Comme elles sont ravissantes ces fillettes! Elles ont l'âge où l'enfant joue encore aux jeux symboliques; jeux qui représentent ou qui imite le monde dans lequel vit l'enfant. Je pencherais pour l'hypothèse de Pierre-Marie. Mais le débat reste ouvert.....
Voir: http://xml.memovs.ch/151phG00053.xml
Jean-Louis Claude écrit: Il s'agit des soeurs Salamin de St Luc jouant à la dinette entre St Luc et Chandolin. Marie Balmer qui avait 6 ans à l'époque se souvient du photographe qui leur avait donné 2 sous pour la photo. (Je ne me rappelle plus de nom de la soeur).
Magnifique, merci Michel !
Est-ce que l'information de Jean-Louis Claude remet en question la date de 1912 ? En sait-il davantage sur le jeu auquel se livrent ces fillettes?
Marie Balmer est née en 1917. Si on en croit le commentaire de JLC, cette carte daterait de 1923! À contrôler ...
J'ai vérifié : aucune date ne figure au dos. En comparant cette carte aux autres, la date proposée par JLC me paraît plus vraisemblable. Dont acte.
La soeur de Marie Balmer-Salamin (1917) s'appelle Angeline Pont-Salamin (1916). Source: Luc Balmer fils de Marie et mon cousin. Il me précise que l'on reconnaît bien sa maman, car elle tient son pouce à l'intérieur de sa main, habitude qu'elle a gardé toute sa vie!