Repérage
Le camion-automobile du Grand-St-Bernard

Le camion-automobile du Grand-St-Bernard

14 juillet 1905 : Inauguration officielle de la route carrossable du Grand-Saint-Bernard. Sur le territoire suisse, la route est achevée depuis 1893; en 1918, la route sera ouverte à tous les véhicules.

Le camion automobile de l'hospice de marque Dufour, de 2,8 tonnes, et pouvant en transporter quatre, prêt à quitter Martigny pour le Grand-St. Bernard, le 11 septembre 1905.

De gauche a droite: Antoine Pellouchoud (conducteur), I'ingénieur Ribordy, le prévôt Mgr. Bourgeois, le conseiller d'Etat Joseph Kuntschen, M. Ballabey, ingénieur de I'usine Dufour, à Nyon, M. Maurice de Preux, cdt. de la police cantonale valaisanne et les chanoines Studer et Darbellay.

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  • Albin Salamin

    Combien de temps a-t-il mis pour monter jusqu'au sommet? et ce ne devait pas être très confortable. Merci pour ce beau document.

  • Sylvie Bazzanella

    Un certain temps... les voyageurs de l'époque avaient très certainement bien d'autres préoccupations que le temps. Avant l'ouverture de la route tout transport de personnes ou de marchandises se faisait à dos de mulet.

  • Albin Salamin

    Oui mais il faut admettre que ce "car" est vraiment très rustique, les roues n'ont pas de pneu... Bon , ils avaient des coussins pour les banquettes, mieux qu'un char à cheval!

  • Patrimoine Versoisien

    ESTIER François (1863-1948) est un novateur, nous dit Marcel Lacroix dans son livre "Versoix genevoise". Conseiller municipal pendant plusieurs législatures, on lui doit l’amenée très rapide de l’électricité et de l’eau potable, le télégraphe, puis le téléphone dès le début de leur vulgarisation. C’est à lui que l’on doit l’introduction des premiers tracteurs et des premières moissonneuses-lieuses dans la commune. Le 11 septembre 1905, pour la première fois dans l’histoire de l’automobile, un camion atteignait après deux heures d’efforts, le sommet du col du Grand-Saint Bernard. François Estier y était pour quelque chose puisqu’un jour, il avait demandé au constructeur Dufour de Nyon, qui était spécialisé dans la construction de moteurs stationnaires à un cylindre, de monter un des moteurs sur un char à pont de son entreprise. L’idée était lancée. La fabrique de camion était en route, elle avait pour raison sociale : Fabrique de camions Dufour et Tissot » et en 1909, Etienne Ballabey qui dirigeait l’usine depuis 1905, la reprit à son compte. Dans les années qui suivirent, tous les minotiers de Genève livraient leurs marchandises à l’aide de ces camions. (N.B. un modèle de ce camion était exposé au musée Jean Tua à Genève, lors de la fermeture du musée, il fut vendu à un collectionneur hollandais)

  • Albin Salamin

    Extraordinairement intéressant, un grand merci

  • Giuseppe Vuyet

    Très beau document. Bravo Silvia !

  • Pierre-Marie Epiney

    J'aime beaucoup cette photographie.