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Le défilé des chèvres

Le défilé des chèvres

1 janvier 1917
Michel Guex, " Collection Luc Saugy "
Albin Salamin

Au début, effectivement les chevriers ramenaient leurs troupeaux de chèvre vers le village de Zermatt. Années après années, ce défilé est devenu une attraction touristique. Elle est même organisée pour eux.

© Luc Saugy

A la question de Michel: N'est-ce pas une race de chèvre typique du Haut-valais ?

Effectivement ces chèvres col noir du Valais ou chèvres des glaciers appartiennent à une race locale valaisanne. La partie antérieure du corps est noir, avec un arrière blanc et des poils longs. Les chèvres et les boucs ont tous les deux de belles cornes assez robustes et une barbichette.

Si aujourd'hui nous trouvons cette race ancienne en dehors de la région du district de Viège, le Haut-Valais reste la principale région de son élevage et fait partie de son patrimoine.

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  • Michel Savioz

    N'est-ce pas une race de chèvre typique du Haut-valais ?

  • Sylvie Bazzanella

    La chèvre des glaciers ?

  • Michel Savioz

    Vanille-chocolat ;-) ?

  • Albin Salamin

    Je n'aurai pas le courage d'approcher de telles bêtes... les cornes sont impressionnantes!

  • Henriette Gillioz-Salamin

    Me revient le goût du lait de chèvre.....pas formidable.

  • Michel Savioz

    Je confirme ! En 1976-77, une chèvre avait suivi des alpinistes jusqu'au Grand-Mountet (2886m).Mon père a voulu la traire pour amuser les clients mais le lait était imbuvable ... même pour nous qui avions seulement du lait en poudre en cabane !!!

  • Albin Salamin

    Les goûts et les couleurs... Tout est question d'habitude et d'éducation du palais. Et un bon fromage de chèvre... Probablement que ces chèvres rustiques ont un lait un peu plus fort.

  • Henriette Gillioz-Salamin

    Le fromage de chèvre que l'on achète actuellement c'est bon.... Par contre le lait auparavant c'était difficile à boire, cela dépendait ce qu'elles avaient mangés. Quand elles mangeaient le foin à la crèche c'était moins fort, mais quand elles mangeaient les buissons et les vernes...fallait s'accrocher. Comme l'été les vaches étaient à la montagne, il n'y avait pas d'autre lait.

  • Henriette Gillioz-Salamin

    De plus je me rappelle que c'était des "sales bêtes". L'automne quand ont gardaient les vaches on les prenaient avec. Elles filaient toujours vers les buissons et ont devaient les ramener. Si après ont s'asseyaient dans le pré, elles arrivaient par derrière et nous cornaient dans le dos...par vengeance. En le pire c'était quand il faillait les amener "au bouc". Comme à mon époque il n'y en avait pas au village, il fallait les amener à Fang où à Ayer et à pied. Comme c'est plus têtu qu'un âne c'était la galère pour les faire avancer...Me souviens que l'une des dernières fois ont les avaient chargées à l'arrière d'une voiture, une VW coccinelle....bonjour les dégâts. La seule chose de sympa avec ces chèvres c'était les cabris...

  • Sylvie Bazzanella

    Une photo des chèvres chargées à l'arrière de la WW coccinelle, vous avez pas... ? ;-)

  • Henriette Gillioz-Salamin

    Malheureusement pas...je ne sais même pas si nous avions un appareil de photo à ce moment là,

  • Albin Salamin

    Que de souffrances, Henriette! Nous avons eu qu'une chèvre et j'en ai pas trop souffert. Il est vrai que les cabris c'était super mais pas pour longtemps. Il servait de repas de Pâques.

  • Henriette Gillioz-Salamin

    En tout cas moi pour les chèvres.... je dis bêêêêêêêê ....

  • Marianne Carron

    est-ce que c'était des chèvres qu'on élevait pour leur laine ? En dehors du lait, il pouvait y avoir des qualités qu'on a oublié ? une viande très saine, une propriété médicinales liées a certaines parties animales (par ex. la graisse pour les marmottes), l'avantage parfois vital d'un bétail ne nécessitant pas de cultures pour produire la nourriture (les terres cultivables étaient peu nombreuses en Valais, par ex. on ne construisait pas de maison ou de route sur une terre pouvant produire du blé ou des légumes, ce n'est qu'avec l'endiguement du Rhône que cette situation a changé), et il me semble que la peau ou fourrure de chèvre, une fois tannée est peu sensible a l'humidité, contrairement à d'autres cuirs ou fourrures) Prospéciarara, centralise l'info sur les espèces domestiques suisses en voie de disparition. http://www.prospecierara.ch/Generator.aspx?tabindex=3&tabid;=623&ItemID;=95∣=900&palias;=fr

Albin Salamin
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18 janvier 2011
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