Un des aspects peu connus du rayonnement de l'Abbaye de Saint-Maurice, c'est le ministère pastoral exercé par un certain nombre de chanoines dans les paroisses autour de Saint-Maurice. Déjà avant la fondation de l'abbaye par le roi burgonde saint Sigismond, il existait un monastère épiscopal de clercs qui exerçait un ministère pastoral aux alentours. Dès 1128, les religieux présents à Saint-Maurice ont adopté la règle de Saint-Augustin.

En 1942, Louis Poncet, alors curé de Saint-Maurice, explique au micro de Paul Pasquier, les avantages pour un chanoine régulier de remplir une mission pastorale dans une paroisse. Il reçoit de la maison-mère un appui spirituel et matériel, ce qui permet notamment dans le cas du Valais de servir les âmes dans les vallées les plus reculées. Les chanoines du Grand-Saint-Bernard observent également la règle de saint Augustin, et connaissent la même organisation. Pourtant les deux congrégations sont complètement séparées.

A cette époque, 16 chanoines sur 90 sont actifs dans les paroisses. Ceux qui sont enseignants viennent leur prêter main-forte le dimanche et lors des grandes fêtes.

(Source photo: Archives de l'Abbaye de Saint-Maurice)

Journaliste: Paul Pasquier