Le 27 juin 1973, l'aumônier Guigoz raconte son combat pour le respect de la dignité humaine sur les chantiers de haute montagne. En l'occurence au barrage d'Emosson, un complexe hydroélectrique franco-suisse composé des centrales de Châtelard-Vallorcine et de la Bâtiaz.

Sur plusieurs chantiers du barrage d'Emosson, l'aumônier a pu observer et signaler des abus: aucun samedi de libre, des rotations extrêmes, le passage de centaines d'ouvriers, l'absence de loisirs. Certains ouvriers saisonniers sont prêts à faire plus d'heures, mais ils dénoncent des conditions de vie difficiles, voire inhumaines.

L'aumônier souhaite par ses interventions donner un visage humain à la construction du barrage, jusqu'alors présentée d'un point de vue matériel et économique.

(Source photo: TSR 1973)