Jeunesse d'Erik Ekelöf, médecin et bactériologue de l'expédition Nordenskjöld en Antarctique (1901-1903)

Pour illustrer les récits de ses parcours en contrées inconnues, Johan Adolf Ekelöf, le père d'Erik, ici au commandement du vaisseau Norrköping, peint des aquarelles d'après des croquis réalisés en mer. Le père d'Erik possède une voix magnifique et compose de la musique. Il a même transcrit l'hymne national de Tahiti et peint le portrait de Pomaré, la reine de cette Ile lointaine.

Le foyer bourdonne d'activités culturelles : poésie, musique, peinture. Les enfants grandissent et obtiennent de brillants résultats scolaires. L'éducation est celle du temps, à la fois luthérienne et victorienne. Johan Adolf inculque à ses fils les notions d'honneur qui ont cours dans la Marine Royale suédoise et les comportements d'un gentleman acquis au Service de Sa Majesté, la Reine Victoria d'Angleterre.

Erik grandit dans ce milieu chaleureux mais exigeant. C'est un être sensible et de santé délicate. Cette fragilité l'accompagnera toute sa vie. En été 1891, Johan Adolf, en charge de la corvette Norrköping propose à son plus jeune fils, Erik, de passer deux mois en mer. (photo de titre).

Enthousiasmé par la mer, le futur explorateur en Antarctique dessinera plus d'une trentaine de navires de toutes tailles et de toutes provenances, montrant ainsi un réel talent de précision et d'observation. Au moment de choisir son orientation professionnelle, il voudrait bien s'engager dans la marine comme son père, mais sa constitution ne lui permettrait pas de supporter la rude école de Cadets. Il s'oriente alors vers la médecine, espérant y trouver aussi un recours contre les dépressions qui souvent le rongent.

Cuirassé allemand

Voilier trois mâts

Sauvetage et remorquage d'un voilier en détresse en mer du Nord

Trois mats

• Croquis réalisés par Erik Ekelöf en juillet-août 1891