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Albert ROUSSEL, Le Festin de l'Araignée, Op. 17, OSR, Ernest ANSERMET

Albert ROUSSEL, Le Festin de l'Araignée, Op. 17, OSR, Ernest ANSERMET

1 janvier 1954
Disques DECCA
René Gagnaux

**Albert ROUSSEL, Le Festin de l'Araignée, Op. 17, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest ANSERMET, octobre-novembre 1954, Victoria-Hall, Genève (29:10)

Le Festin de l'araignée est un ballet-pantomime qui fut commandé par le Théâtre des Arts en 1912 et représenté pour la première fois le 3 avril 1913 dans ce même théâtre. Il s'inspire des Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre, et se concentre sur l'arrivée des insectes servant de repas à une araignée. Il s'agit d'une des oeuvres les plus populaires d'Albert Roussel.

L'action se situe donc dans un jardin habité par toute une variété d'insectes, dont les acteurs principaux sont des fourmis, un papillon (qui va être la première victime de l'araignée), des mantes religieuses, qui vont se livrer à un combat, des bousiers (qui jouent un rôle important, car un des bousiers libérera une des mantes, qui tuera l'araignée) et un éphémère et - bien entendu - la fameuse araignée.

On assiste donc à l'entrée des divers insectes, à des danses, à l'éclosion de l'éphémère, puis à sa dance, et finalement à sa mort, en tombant épuisée dans la toile d'araignée, avant la fin de sa journée. Mais avant que l'araignée puisse faire banquet, elle va être tuée par une des mantes religieuses. Le ballet se termine par les funérailles de l'éphémère et du papillon, la nuit tombe sur le jardin...

Le ballet est généralement subdivisé en 13 tableaux (dans la version symphonique racourcie - dans les Fragments Symphoniques - manquent les tableaux marqués d'un astérisque):

1. Prélude
2. Entrée des fourmis
3. (*) Entrée des bousiers
4. Danse du papillon
5. (*) Danse de l'araignée
6. (*) Ronde des fourmis
7. (*) Combat des mantes
8. Eclosion de l'éphémere
9. Danse de l'éphémere
10. (*) Mort de l'éphémere
11. (*) Agonies de l'araignée
12. Funérailles de l'éphémere
13. La nuit tombe sur le jardin solitaire

Ernest Ansermet a enregistré cette oeuvre entre novembre et décembre 1954, comme d'habitude au Victoria-Hall de Genève. L'enregistrement a été fait aussi bien en monophonie qu'en stéréophonie - Pr: Peter Andry & James Walker Eng: Gil Went (m), Roy Wallace (s), SAR937-42 - et est paru en mono en mars 1955 sur le disque Decca LXT 5035, puis en juin 1955 sur le disque London LL 1179 (avec la Petite Suite pour orchestre Op. 39).
Pour une raison que j'ignore, l'enregistrement stéréo n'a été commercialisé que beaucoup plus tard, après le décès d'Ernest Ansermet (peut-être qu'Ernest Ansermet n'était pas satisfait de cette stéréophonie du début et n'a donc autorisé que la sortie en monophonie? Ce ne serait pas la première fois qu'il se serait opposé à la sortie sur disque, l'enregistrement ne lui convenant pas: un cas de ce genre documenté est celui d'un des enregistrements des Tableaux d'une Exposition de Mussorgski), en juin 1975 sur le disque Eclipse ECS 756, puis repris en juillet 1978 sur le disque STS 15395 (également avec la Petite Suite pour orchestre Op. 39 d'Albert Roussel et en plus le Pacific 231 d'Arthur Honegger). L'enregistrement stéréo ne tombe de ce fait pas avant 2026 dans le domaine public.

L'enregistrement en monophonie est par contre dans le domaine public depuis plusieurs années, et je peux vous le proposer ici en écoute: http://www.notrehistoire.ch/group/ernest-ansermet/audio/1258/ .

L'enregistrement peut être aussi téléchargé sur la page suivante de mon site, en format FLAC (donc comprimé sans pertes):

http://renegagnaux.ch/14601/138101.html**

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René Gagnaux
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26 décembre 2012
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