Du vin aux promotions
26 juin 1901
Albin Salamin
Lu dans la Gazette de Lausanne du 26 juin 1901
La question qui se pose à Genève mérite d'attirer l'attention. Le Dr. Maillart ayant demandé qu'on ne donnât pas de vin, mais du thé, aux enfants lors des promotions, et le journal Le Genevois s'étant opposé à cette idée, le journal La Suisse propose que le choix soit laissé aux enfants entre le verre et la tasse.
A l'occasion de la "Fête du Bois" à Lausanne, cette même question s'est posée et la municipalité préféra offrir de la limonade ou du thé aux élèves de préférence au vin.
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25 novembre 2010
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Du thé ??? Vous n'y pensez pas... Et' pourquoi pas du sirop pendant qu'on y est... Et quid du tabac? Pense-t-on également en priver nos chères têtes blondes?
Nous, nous avions du sirop de grenadine... vachement bon !
Et alors des surplus de vin...
Une des affections infantiles fréquentes à l’époque est le rachitisme, lié aux carences alimentaires. Le traitement consiste alors à un régime de bananes, quand il y en a. A défaut du précieux fruit, «l’emploi de bon vin à haute dose (au moins une bouteille par jour et par enfant)» (!) est la règle. «Le vin est considéré comme fortifiant, roboratif, il donne du tonus. Il faudra un temps énorme avant de le percevoir comme un problème de santé publique plutôt que comme un médicament» (sic)