Ski alpinisme 1950 - 1960

Ski alpinisme 1950 - 1960

Marcel Maurice Demont
Marcel Maurice Demont

Le ski alpinisme, ou ski de printemps, ou ski de haute montagne, ou encore ski de randonnée, au cours des années 1950

Première mécanisation, ce Scarabée Volkswagen date de l'année 1950 (avant l'acquisition de ce prestigieux véhicule à moteur d'occasion, on se déplaçait à pied, à vélo, parfois mais rarement, en train).

La longueur des skis est de 2,12 mètres pour un skieur de 1,80 mètre.

Les fixations sont à câble avec étrier et 'courroies d'orteils' ou tenons, sans aucun dispositif de sécurité.

Les cales de montée sont un dispositif parfaitement inconnu.

Les peaux sont solidaires des skis par le biais de sangles, dispositif parfois complété par de petits rails. Certains les collent avec du fart pour skis de fond afin d'éviter la formation de sabots de neige entre les lattes et les peaux.

Les couteaux à glace sont des lames d'acier qui se fixent aux skis individuellement, latéralement.

Les bâtons métalliques à grosses rondelles et poignées de cuir sont très longs (sous les bras).

Les chaussures sont en cuir et à lacets.

Culottes de golf, pulls, gants, bonnets, et chaussettes de laine, ainsi qu'anorak en coton complètent l'équipement de l'alpiniste skieur.

Pas de DVA (détecteur de victime d'avalanche) mais une longue cordelette rouge que l'on déroulait et traînait derrière soi en cas de danger détecté, dans l'espoir, qu'en cas d'accident, une part de cette ficelle surnage à la surface du fleuve de neige ayant enseveli les skieurs.

Le tout fonctionnait à satisfaction.

Marcel Maurice Demont, 2017.

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