Pneumatique urbain de Genève 1926-1998 Repérage

JC Gogniat
Jean-Claude Gogniat

Histoire du tube pneumatique urbain à Genève

Le pneumatique était déjà dans l'air en 1883

Journal de Genève 20 septembre 1883

ÉTATS-UNIS

On étudie en ce moment aux États-Unis un projet vraiment surprenant. C'est un tube pneumatique entre New York et Chicago, la florissante cité de l'Illinois, sur les bords du lac Michigan.

Ce tube servirait au transport des lettres et paquets de faibles dimensions. On évalue les dépenses de cette entreprise à quatre millions de dollars. La longueur du tube pneumatique de New York à Chicago serait d'environ mille kilomètres

Journal de Genève 22 décembre 1923

Notre trafic télégraphique

On nous écrit:

L'administration des télégraphes annonce, pour 1924, quelques modestes améliorations dans le service télégraphique. C'est bien, et il faut l'en féliciter.

Nous nous permettons, cependant, de lui en soumettre une autre, encore plus urgente, concernant le trafic local de Genève.

Le service des succursales est des plus déplorables.

Des télégrammes consignés à la succursale de Rive - par exemple - mettent presque une heure pour parvenir au bureau central (rue du Stand), alors que le trajet, à pied, est d'environ dix minutes.

Si l'on ajoute à ce retard - fantastique pour un service télégraphique - le fait que ces télégrammes seront expédiés non pas d'après l'heure de consignation de la succursale, mais d'après celle de leur arrivée au bureau central, il n'est pas téméraire d'affirmer qu'ils subissent parfois, avant de quitter Genève, un retard encore aussi grand.

Ne croyez pas que cela soit une exagération !

Chacun peut s'en rendre compte en consignant, à la succursale de Rive, entre 18 h. et 18 h.10, un télégramme.

J'en ai fait l'expérience il y a une quinzaine de jours,

Comme j'arrivais, un facteur en sortait emportant un pli contenant les télégrammes consignés avant mon arrivée.

Mon télégramme avait une certaine urgence.

« Quel dommage que vous ne soyez pas arrivé quelques minutes plus tôt me dit l'aimable commis de service. Votre télégramme aurait pu partir avec ce facteur ».

« Quand passe le suivant ? »

« Pas avant 18 h.40, et il n'arrivera au central qu'à 19 h, car d'ici le facteur va à pied à Longemalle prendre le tram de ceinture, il descendra à la poste de la rue du Mont-Blanc, y prendra les télégrammes consignés, reprendra un tram ceinture et arrivera vers 19 h. au bureau de la rue du Stand.

Il faut donc environ une heure pour qu'un télégramme consigné dans une succursale située en plein centre commercial arrive au bureau central ?

Vraiment l'administration des télégraphes retarde. Pourquoi n'emploie-t-elle pas pour ce service des bicyclettes à moteur ou mieux ne fait-elle pas construire un tube pneumatique reliant les succursales au bureau central ?

II y aurait là une occasion toute trouvée de fournir du travail à nos industriels et d'occuper ainsi les nombreux chômeurs que, malheureusement, nous avons eus si grand nombre à Genève.

On critique volontiers, pour ses lenteurs, l'administration d'un pays voisin. Il y a pourtant longtemps que, à Paris, les tubes pneumatiques fonctionnent facilement et très rapidement faire parvenir un « petit-bleu » à destination.

Ce qui se fait ailleurs peut tout aussi bien se faire chez nous.

Nous espérons vivement que nos autorités et les différentes associations qui s'occupent des intérêts vitaux de Genève prendront la chose en mains et exigeront que l'administration des télégraphes abandonne son service suranné de piétons, si préjudiciable à notre commerce, pour un système plus rapide et plus moderne.

Un citoyen

Journal de Genève 29 août 1925

Des tubes pneumatiques pour les télégrammes. Comme dans les grandes villes, Genève va être dotée de tubes pneumatiques pour la transmission rapide des télégrammes des principales succursales à la poste centrale du Stand. La première étape, qui sera vraisemblablement réalisée à la fin de cette année, permettra de relier la centrale du Stand à la poste du Mont-Blanc d'une part et au Palais des nations de l'autre.

Cette amélioration sera sans doute fort appréciée du secrétariat de la S. d. N. et des journalistes qui peuvent ainsi gagner un temps précieux dans l'expédition de leurs dépêches.

L'année prochaine verra l'installation d'une nouvelle section Mont-Blanc, poste de la rue du Vieux- Collège et Mont-Blanc, gare de Cornavin. Les appareils nécessaires au fonctionnement de ces tubes pneumatiques, exclusivement réservés aux télégrammes, seront installés dans les sous-sols de la poste du Mont-Blanc et les premiers travaux seront entrepris au mois d'octobre.

Tribune de Genève le 18 septembre 1971

A Genève les télégrammes « tapent» le 40 km/h, mais ignorent les stops!

Une fois, déposés dans un bureau de poste, les télégrammes passent à 40 km/h sous les pieds des Genevois. Car en général, au lieu d'être transmis directement du bureau où ils ont été déposés. Ils sont acheminés par un réseau souterrain de tubes pneumatiques jusqu'au centre d'expédition situé à la rue du Stand.

C'est en 1926 que le premier réseau est mis en service. Il relie le Palais Wilson, la poste du Mont-Blanc et le central de la rue du Stand. Quel est l'intérêt de cette installation? D'abord, elle facilite et accélère le ramassage des télégrammes. Ainsi, aujourd'hui, un télégramme fait le voyage bureau du Stand-bureau de Cornavin en deux minutes environ. Et il est possible d'en envoyer un par minute. M. Robyr, ingénieur au service des PTT, indique qu'en 1926 les tubes pneumatiques remplacent un facteur chargé de faire la navette avec un véhicule; le bénéfice ainsi réalisé s'élève à 11.000 francs de l'époque.

15 km de tubes

Le réseau est amélioré en 1947. Et, la direction des PTT décide bientôt de le prolonger. En 1973, c'est un réseau d'une quinzaine de kilomètres qui sera mis en service, allant jusqu'à l'aéroport de Cointrin. Les tubes sont déjà posés sur presque tout le trajet.

M. Robyr explique: «La pose de ces tubes a commencé en 1961. Nous avons profité le plus possible des travaux faits sur les routes pour enfouir nos tubes. Sur une quinzaine de kilomètres, il reste encore 200 mètres, à poser. La nouvelle installation pourrait fonctionner plus tôt, mais les fournisseurs d'équipement électrique ne parviennent pas à livrer le matériel ».

Ventiler !

L'installation se compose de deux tubes d'acier ou de PVC, un dans chaque sens. Un mécanisme crée un mouvement d'air qui pousse une «cartouche» d'environ 450 grammes à 40 km/h. «Cette vitesse relativement élevée, explique M. Robyr, est nécessaire pour que les cartouches puissent «monter» plusieurs étages ». Chaque cartouche peut contenir environ 150 grammes de papier. Ainsi, un fonctionnaire de l'office postal place ses télégrammes dans la cartouche, appuie sur un bouton et quelques minutes plus tard, le télégramme peut être transmis par le central de la rue du Stand.

Le même dispositif existe pour les lettres express qui sont rassemblées à l'office postal de Cornavin, centre de distribution de l'office postal de Cornavin.

Le cinquantenaire de la poste pneumatique de Genève (Jacques Robyr)

Le 3 mai 1926 deux liaisons par tube pneumatique étaient mises en exploitation pour relier l'Office télégraphique principal du Stand et les succursales du Mont-Blanc et du Palais de la Société des Nations. Quelques mois plus tard (en juillet) une liaison Mont-Blanc Gare Cornavin et une liaison Stand-Rive complétaient le réseau.

Situation du réseau pneumatique en 1926

Est-il nécessaire d'expliquer ce qu'est une liaison pneumatique ? Il s'agit d'un dispositif comprenant un tube au diamètre intérieur de 65 mm à l'extrémité duquel se trouve une pompe qui crée une dépression et un mouvement d'air pour aspirer une cartouche contenant le ou les messages à transporter. À l'arrivée, un dispositif d'éclusage permet à la cartouche de quitter le tube. Il est également possible de remplacer le dispositif à air raréfié par un équipement à air comprimé, la cartouche sera alors poussée dans le tube.

Pourquoi établir un réseau de liaisons pneumatiques urbaines ? Le réseau pneumatique urbain de Genève fut projeté en 1925 pour tenter d'accélérer l'acheminement du trafic télégraphique dans les succursales et le télégraphe Stand d'où ces télégrammes étaient transmis aux bureaux du destination par fil (morse, Huguest Baudot).

En 1925, lès trois guichets Mont-Blanc, Cornavin et Rive traitaient en moyenne 95'000 télégrammes par an. Leur acheminement vers le Stand s'effectuait par porteur. Il eut été possible d'établir des liaisons "fil » au prix d'un renforcement du personnel. Pour éviter la transmission des longs télégrammes et en accélérer toutefois l'acheminement, un tel réseau se justifiait et permettait de substantielles économies.

Modifications successives du réseau

En 1934, la Poste s'intéressa à ce moyen de transport, il fut décidé de relier au réseau le bâtiment postal de la rue de Lausanne et de modifier le parcours des liaisons.

Le nouveau bâtiment du Palais des Nations construit à partir de 1931 ne fut pas relié au réseau urbain. En 1937, l'ancien Palais de la Société des Nations changea de nom et devint Palais Wilson.

Situation du réseau pneumatique en 1934

Par suite de transformations au bâtiment PTT du Mont-Blanc et au vu des retards dans le transbordement des cartouches à la rue de Lausanne, l'installation fut déplacée au Mont-Blanc. Elle subit en 1950 de profondes modifications et une semi-automatisation, tout en permettant le raccordement du nouveau guichet TT de la gare Cornavin.

Situation du réseau pneumatique en 1950

Sous le rond-point de Cornavin fut installé un dispositif d'aiguillage télécommandé du Stand où se trouvait l'équipement de signalisation contrôlant la libération des cartouches et la position des aiguilles.

Aiguillage sous la rotonde de Cornavin

Réseaux urbains de tubes pneumatiques en Suisse

Il est évident que Genève n'est pas la seule ville suisse à disposer d'un réseau urbain de liaisons pneumatiques. Les villes de Bâle, Berne Lausanne, Zurich et d'autres encore ont des installations similaires. La première liaison fut mise en service à Lausanne le 11 janvier 1926, le réseau de Bâle automatisé en 1963, puis les réseaux de Lausanne, Berne, Zurich et Genève. Aujourd'hui nous pouvons dire que tous les réseaux urbains de tubes pneumatiques PTT sont automatisés, et cela 50 ans après leur entrée en Suisse. À Genève, le réseau n'est utilisé que par les PTT, alors qu'à Bâle, Berne et Zurich plusieurs banques y sont reliées; à Berne le Palais fédéral et l'ATS participent à son exploitation.

Automatisation du réseau de Genève

Les installations pneumatiques de 1926, bien que transformées à plusieurs reprises devenaient de plus en plus vétustes. Il fallait songer à moderniser le matériel et suivre l'évolution de la technique.

En 1961, fut décidée l'automatisation du réseau ainsi que son extension au Palais des Nations, au Conseil Oeucuménique des Eglises et à l'Aéroport de Cointrin. La construction fut réalisée par étape. Un central mécanique d'aiguillage construit en 1970 dans le bâtiment des télécommunications des Pâquis assurait le transbordement du trafic de la rive droite (Mont-Blanc, Cornavin, Rue de Lausanne, Palais Wilson vers le Stand.

Central à translation au CICG

L'ATECO (Ordinateur pour le traitement automatique des télégrammes) provoqua la transformation complète du télégraphe Stand et de son organisation. En 1973, les installations définitives du Stand et des Pâquis devenaient opérationnelles.

En 1975, les centraux CICG et ONU ainsi que leurs liaisons internes et inter central étaient remis à l'exploitation télégraphique et de la poste exprès. Le Palais des Nations était enfin relié au réseau urbain!

Gaine technique au CICG

Local technique à l'ONU

À l'aéroport de Cointrin, les PTT ont installé en 1968 deux liaisons pour leurs propres besoins: l'une interne au nouveau bâtiment, l'autre reliant l'ancienne et la nouvelle aérogare pour le transport des documents d'accompagnement de la poste aérienne. Dans quelques jours, la ligne CICG - BIT - OMS - COE - AEROPORT fonctionnera.

Situation du réseau pneumatique 1976

Fonctionnement technique

À chaque station, nous trouvons un expéditeur (bouche d'envoi avec dispositif de blocage de la cartouche) un clavier à touches pour la numérotation de la station de destination un récepteur avec ou sans aiguille pour le trafic arrivant

Guichet TT à la Gare Cornavin

Pour expédier des messages il s'agit de les enrouler, de le placer dans une cartouche, de sélectionner le numéro du destinataire au clavier, d'ouvrir l'expéditeur, d'introduire la cartouche dans le tube, de refermer l'expéditeur. Dès cet instant toutes les opérations de tri et de transbordement sont entièrement automatiques.

Divers cartouches

La mise en marche de la pompe crée l'air moteur et provoque le départ de la cartouche. À son arrivée au central de tri, elle est arrêtée et signale sa présence. Le dispositif automatique actionne le chariot de transbordement qui vient se placer sous le tube "arrivée". Les informations de destination sont transférées aux circuits électriques du tube « départ ».

Central à translation

Après éclusage, une seule cartouche tombe dans le chariot de transbordement. Celui-ci se déplace vers le tube de destination, laisse tomber la cartouche qui poursuivra sa course. Les cartouches ne portent aucune indication d'acheminement. Toutes ces informations sont transmises par un réseau séparé de télécommande et de télésurveillance utilisant des fils téléphoniques.

Local des pompes au CICG

Dans le cas de cartouches transitant par plusieurs centrales de tri, le numéro de destination est transmis par fil au central suivant et ainsi de central en central, la cartouche suit les informations numériques mémorisées dans des enregistreurs.

Prenons un exemple:

Une cartouche de l'Aéroport pour le télégraphe Stand sera enregistrée à l'Aéroport avant de quitter l'Aéroport, les informations de numérotation seront transmise au COE où l'opération se répétera vers l'OMS puis le BIT, le CICG, la poste de Sécheron, les Pâquis, et enfin le Stand où elle sera aiguillée définitivement pour aboutir au télégraphe.

Enregistreurs

Ce dispositif permet au même instant à chaque intermédiaire d'envoyer une ou plusieurs cartouches sans s'inquiéter de ce qui se passe en amont ou en aval et d'intercaler du trafic dans le réseau.

Fiabilité du matériel

Le matériel utilisé pour l'installation pneumatique, pour les centraux de tri automatique, pour les stations est entièrement normalisé. Tous les équipements sont interchangeables pour palier les défauts éventuels ou pour permettre l'entretien systématique. Chaque salle des machines possède un groupe complet en réserve. Par simple déplacement de quelques vannes d'air et par commutation au tableau de commande, le remplacement d'une machine défectueuse peut se faire rapidement. Armoires de commande des pompes

L'ensemble de l'installation est surveillé en permanence, chaque dérangement signalé individuellement afin de garantir une prompte élimination des défauts. Ce dispositif ainsi que la grande fiabilité du matériel rendent l'installation très souple. Nos statistiques montrent que pour plus de 2000 cartouches nous avons moins d'un dérangement. Armoire des alarmes

Intervention sur le réseau (Jean-Claude Gogniat)

Pour les interventions les plus marquantes sur le réseau, signalons l'action des marteaux piqueurs du pont de la Coulouvrenière et les trous imposants des tubes en acier.Travaux lors de l'élargissement du pont de la Coulouvrenière

Pour d'autres interventions, il a fallu l'ingéniosité de nos spécialistes qui construisirent un outillage très spécifique à la localisation des « obstructions » d'un tube. Un « chien » gonflable associé à un câble fin et à un compteur métrique permettait de mesurer la distance réelle d'un défaut et d'ouvrir la chaussée au bon endroit !

Une grande partie des tubes pneumatique du réseau urbain de Genève était en PVC. Plusieurs km étaient de mauvaise qualité. En effet la composition du PVC était pour moitié de matière recyclée. Les tubes étaient très cassants.

Il a fallut trouvé un moyen de les réparés. Le plus difficile est de savoir ou se trouve la cassure. La majorité des tubes sont dans des rues à grande circulation.

L'objectif.

Trouver un système qui permet de localiser une perte d'étanchéité, sans devoir creuser le terrain.

Fabrication d'un chariot

Nous avons fabriqué un chariot qui comprend un câble, un compteur. Nous n'avions pas d'argent. Une ancienne bobine en bois comme support pour le câble (le câble était de la récupération). Un tambour de machine à laver le linge comme volant pour manœuvrer le câble. Un compteur de vélo qui comptait le nombre de tours du volant.

Fabrication de la cartouche :

Un système avec fixation sur le tube et mesure de l'étanchéité.

La cartouche pour la recherche des dérangements était tenue par un câble, on la « pousse » dans le tube avec de l'air comprimé. Après plusieurs mètres de parcoure on retient la cartouche en bloquant le câble.

On augmente le débit d'air dans le tube. Le caoutchouc sur la cartouche se gonfle. Le passage de l'air est fermé. On contrôle sur notre manomètre si le tube est étanche. Si c'est le cas on renouvelle l'opération.

Dès que nous ne pouvons plus augmenter la pression c'est que nous avons dépasser l'étanchéité du tube. Pour être plus précis on revient en arrière et on avance par petits segments. Quand on a du ouvrir la rue de Lausanne à 23 heures on avait avantage à ne pas se trompé.

Cassure du tube en PVC

Travaux de réparation sur le pont de la Coulouvrenière

Lors de l'élargissement du pont de la Coulouvrenière dans les années 70, les tubes aciers ont été complétement mis hors service.

Pose de nouveaux tubes en acier.

Bâtiment des Télécoms à la rue Lugardon.

(Ce bâtiment n'existe plus)

Nous avions dans ce bâtiment un aiguillage par gravitation et une salle des compresseurs.

Aiguillage par gravitation

Salle des compresseurs.

Réparation des tubes en PVC à la rue Lugardon.

Travaux à la rue du Stand

Pose des tubes pneumatiques entre le CICG,l'ONU,

le BIT, l'OMS, le COE et l'Aéroport.

Parc de l'Ariana

Travail de nuit à l'OMS

Travaux au BIT

Caractéristiques techniques du réseau pneumatique urbain de Genève

Mise en service de la première liaison Stand-Mont-Blanc le 3 mai 1926

Automatisation de la première étape: Stand-Pâquis en1973

Automatisation de la deuxième étape: CICG-ONU en1975

Automatisation de la troisième étape: Aéroport-BIT-OMS-COE en 1976

Centraux automatiques : 4 à translation 1 à aiguillage par gravité

Tri moyen annuel par central :

Stand environ 200.000 cartouches.

Pâquis environ 70.000 cartouches

Nombre de stations : 25

Longueur du réseau : 14 km en double tube, 3 km en monotube (trafi

Le 31 décembre 1998 le réseau pneumatique de Genève a été mis hors service.

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  • René Gagnaux

    Tiens, j'arrive enfin à pouvoir envoyer un commentaire... Ceci mis à part, le contenu est splendide, je vous en félicite!

20 juin 2017
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