Robert Favarger, artiste peintre

1 janvier 1943
Lausanne
Martine Desarzens
Martine Desarzens

Je ne peux pas évoquer Robert Favarger sans parler de sa femme Jeanne-Marie, couple magnifique !

  • photo; à gauche Robert et Jeanne-Marie assise à coté de lui.

Mes parents ont fait la connaissance de Robert et Jeanne-Marie un soir en 1943, au célèbre café lausannois du Central près de St. François ; Robert et Jeanne-Marie distribuaient des tracts politiques en compagnie de Marc Gilliard, fils d'Edmond Gilliard, qui co-fondateur du parti ouvrier lausannois avec le Dr. Armand Forel.

Ce soir là, mes parents étaient en compagnie de Charles Albert Cingria, Marcel Poncet http://www.notrehistoire.ch/group/victor-desarzens/photo/35237/ et sa femme Anne-Marie, fille de Maurice Denis et autres amis….ils se sont tous mis à la même table et ont certainement parlé politique, culture, musique, de Dostoïevski, Kafka et Gogol auteurs très lus par ces artistes ; de cette rencontre est née une amitié pour la vie. Devenus amis pour la vie, ils ont beaucoup milité durant la guerre 39/45 en faveur des familles en difficultés, des artistes juifs français etc...http://www.notrehistoire.ch/photo/view/35067/ et http://www.notrehistoire.ch/group/victor-desarzens/photo/59313/

Durant toute mon enfance j'ai vu et aimé ce couple ami de mes parents. http://www.notrehistoire.ch/photo/view/37392/?msg=photoUpdateSuccess

Robert Favarger, artiste vaudois, né à Pully en 1919 et mort en 1980 à Romanel, Robert Favarger vit une adolescence assez solitaire, rythmée par le dessin et la lecture. Son père Jacques Favarger, architecte à Lausanne, consacre beaucoup de temps à la peinture et au dessin ; il est d'un caractère autoritaire et n'a que peu de contact avec son fils. Sa mère, Marie-Louise Favarger, fille de Robert Convert, architecte à Neuchâtel, est d'une sensibilité extrême tournée vers la spiritualité, et d'un grand rayonnement affectif.

En 1935, il entre à l'école Aubert où il étudie la peinture avant de suivre, quelques années plus tard, en tant qu'auditeur libre des cours de philosophie et de littérature française à l'Université de Lausanne.

En 1938, il rencontre l'amour de sa vie, Jeanne-Marie Humbert avec qui il peut enfin partager ses passions, interrogations, doutes, ainsi que le culte de l'amitié. Celle qui deviendra plus tard sa femme lui permettra en effet de se consacrer complètement à son œuvre et aux amitiés qu'il noue au fil du temps, avec les artistes.

En 1948, le couple s'installe à Paris, époque de grande activité pour Robert Favarger qui dessine énormément.

Dans les années soixante, il renoue avec la Suisse et s'installe définitivement à Romanel, avec son épouse Jean-Marie et leur fille Dominique.

  • photo ci-dessus; plans de la maison construite par Jacques Favarger à Romanel, extrait du livre Jaques Favarger architecte.

  • Photo ci-dessous; l'atelier de Robert Favarger à Romanel, photo Jeanne-Marie Favarge

Le peintre entre alors à la Société des Peintres, Sculpteurs et Architectes Suisses, période très active où il s'investit à fond dans la vie associative tout en conduisant ses propres recherches, notamment en peinture.

Parallèlement au travail en atelier, il noue des amitiés fidèles avec un certain nombres d'artistes et de personnalités du de la culture suisse, parmis lesquels Maurice Perrenoud, André Gigon, Jean-Claude Hesselbarth, Victor Desarzens, Jean Osouf, Georges Wicky, Jean-François Raymond, Mario Massini, Alexandre Chevalley, Suzanne Perrusset, Alphonse Layat, Frédéric Muller, Albert E. Yersin pour ne citer que ces derniers.

Ami, voir Jean Osouf; http://www.notrehistoire.ch/article/view/821/

Expositions : Paris-Grand-Lausanne-Aix les Bains-Zurich-Sion-Genève-Thoune-Toulon-Thonon-Lyon-Chambery / et Vevey.

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