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Photomaton Ferrotype 1894

Photomaton Ferrotype 1894

Jacky Mercier

LA PHOTOMATON

Lors de l'exposition universelle de 1889, Enjalbert fabricant français d'appareils photographiques présente un appareil entièrement automatique permettant d'obtenir un portrait en quelques minutes. Il suffit d'introduire une pièce de cinquante centimes dans la fente de l'appareil, de s'assoir sur un siège placé devant l'objectif et de suivre les indications d'un cadran dont les aiguilles se déplace sur les mots Préparez-vous, Attention, Pose. Durant la pose une sonnerie se déclenche pendant trois à six secondes. Au bout de cinq minutes, l'épreuve unique sort sur le côté de l'appareil. Cette photographie est un ferrotype, procédé couramment utilisé par les photographes forains de l'époque.

Le mécanisme de cet appareil est actionné par un moteur électrique branché sur un accumulateur.

La société Photomaton fut créée en 1927, soit 38 ans après l'appareil d'Enjalbert. Le photomaton consiste en une cabine avec éclairage qui sert de studio et muni d'un laboratoire intégré. Seule la présence d'un technicien de maintenance est nécessaire de temps en temps. Cet appareil introduit l'automatisation de toutes les opérations : prise de vue, développement et tirage des épreuves comme dans l'appareil d'Enjalbert, à la seule différence qu'il propose six poses sur papier livrées en huit minutes au format 34x48mm. Ce type de photographie devient le standard de la photographie d'identité.

En 1928, il existe à Paris quatre Photomatons. Dans les années 1930, des centaines de cabines sont répertoriées partout dans le monde. Les Photomatons gagneront l'Europe entière dans les années 1950.

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Jacky Mercier
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29 août 2011
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