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J. Strauss (fils), Ouverture de l'opérette «Waldmeister», WFO, Josef KRIPS

1 septembre 1962
Concert Hall MMS
Concert Hall MMS pour l'audio, René Gagnaux pour le texte, ainsi que sources citées

Photo illustrant ce fichier: à gauche Johann Strauss fils, à droite Josef Krips (Johann Strauss II: sa dernière photo connue datant de 1898, Newspaper "Wiener Bilder", October 25, 1925, p. 1, Josef Krips: pochette disque Everest SDBR 3088) Johann STRAUSS (Fils), Ouverture de l'opérette «Waldmeister», Orchestre du Festival de Vienne, Josef KRIPS, septembre 1962, «Wiener Konzerthaus», MMS-2271 (mono), SMS 2885 (stéréo)

Johann Strauss compose cette opérette sur un livret de Gustav Davis.

Le «Waldmeister» donnant son nom à l'opérette n'est pas un inspecteur des eaux et forêts: il s'agit de la plante des forêts «Aspérule odorante» ou «Gaillet odorant», aussi appelée «Petit Muguet» ou «Reine-des-bois», et qui joue un rôle important dans le scénario de cette opérette. Pour un court aperçu de l'action voir par exemple cette page en allemand du site operetten-lexikon.info, ou cette page en allemand du site planet-vienna.com - je n'ai pas pu trouver de page adéquate en français.

La première de cet opérette eut lieu le 4 décembre 1895 au «Theater an der Wien» sous la direction du compositeur - pour l'ouverture - et de Adolf Müller pour la suite de l'opérette.

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP. Une réduction pour piano peut être visualisée sur cette page du site archive.org.

Quelques précisions sur l'ouverture:

"[...] Aufbau und Gliederung der "Waldmeister"-Ouvertüre sind einfach. Beherrschendes Motiv, vielfach abgewandelt, ist der Walzer zum Text "Trau, schau, wem" (Finale, zweiter Akt). Begeisterung hat vor allem jene Wiederholung des Dreiklangmotivs erweckt, zu der Strauß eine herrliche Gegenmelodie der Geigen geschrieben hat. Es dauerte gar nicht lange, da wurde die Vermutung kolporiert, diese Gegenmelodie habe Johannes Brahms seinem Freund Strauß in die Partitur geschrieben. Vielleicht hat Strauß von diesem Gerücht, das sich hartnäckig behauptet bis in unsere Tage, noch zu Lebzeiten erfahren. Dann mag er gelächelt haben und stolz darauf gewesen sein, daß man dem von ihm neidlos bewunderten, großen Symphoniker Brahms eine musikalische Pointe zuschrieb, die in Wahrheit ihm, den einstigen Vorstadtmusikanten, eingefallen war. Im übrigen enthält die Ouverüre Zitate folgender Motive: "Hm, hm, hm, so in der Näh" (Finale, zweiter Akt), Melodram aus Nr. 14 (Finale, zweiter Akt); daran hing Johann Strauß eine zündende Schnellpolka, die auch den Ausklang der Ouvertüre bildet. Das Andantino bezieht sich auf das Duett Nr. 11, "Bin Dir vom Herzen ergeben", das Horn-Quartett nimmt das Lied mit Chor, "Der Jäger nimmt, so wie's geziemt", aus Nr. 10 vorweg.[...]"

Citation extraite de cette page du site naxos.com. Dans l'interprétation que je vous en propose, Josef KRIPS dirige un orchestre nommé «Orchestre du Festival de Vienne», «Wiener Festspielorchester». On retrouve cet orchestre assez souvent sur les disques de Concert Hall & Sociétés affiliées de cette époque: il n'a à ma connaissance jamais pu être identifié avec certitude, il est même fort probable que ce ne soit pas toujours la même formation.
Pour cet enregistrement, il s'agit très probablement d'une formation constituée essentiellement de musiciens de l'Orchestre Symphonique de Vienne qui - dans ces années 1950-1960 - apparaissait souvent sous un nom de circonstance, pour des raisons de contrat.

L'enregistrement paraît pour la première fois sur le disque MMS 2271, consacré à des oeuvres de Johann Strauss (Fils): la valse «Le beau Danube bleu», Op. 314, la polka «I-Tüpferl» (ou «I-Tipferl») du «Prinz Methusalem», Op. 377, l'Ouverture de «La chauve-souris», Op. 56 (1ère face), la «Valse de l'Empereur», Op. 437, une Marche (Einzugsmarsch) du «Baron Tzigane» et l'Ouverture de «Waldmeister» (2e face).

D'après la discographie Concert Hall de John Hunt les enregistrements ont été faits en septembre 1962 dans le «Wiener Konzerthaus» (qui est la salle principale de concert de l'Orchestre Symphonique de Vienne).

Pour cette restauration j'ai pu disposer de deux disques de l'édition française - Guilde Internationale du Disque M 2271 - l'un venant de la collection de Daniel ACHACHE, l'autre de celle de Stefan KRAMER: je les remercie tous deux pour leur générosité!

À noter que ce disque est également paru comme "SMS", donc en version stéréophonique, ou du moins qualifiée de stéréophonique: je n'ai pas ce SMS 2271, je peux toutefois vous proposer une réédition sur le SMS 2885 (faisant partie d'une série consacrée aux oeuvres de la famille Strauss). Ce disque vient également de la collection de Daniel ACHACHE, que je remercie pour sa générosité!

Le caractère stéréophonique n'est certes pas prononcé, mais la qualité sonore est meilleure: comme nous vous offrons les deux enregistrements, à chacun de juger par lui-même!

D'après l'ouvrage «Josef Krips - Pas de musique sans amour - Souvenirs» c'est le seul enregistrement de cette ouverture qu'il a fait pour le disque; il existe deux enregistrements de concert, du 21 juillet 1966 avec l'Orchestre Symphonique de Chicago (Festival de Ravinia) et du 6 août 1972 avec l'Orchestre Symphonique de Vienne (Festival de Bregenz). Toujours d'après cette ouvrage Josef Krips a dirigé cette ouverture pour la première fois à Karlsruhe, le 4 octobre 1931.

Ce que vous écoutez...

Johann Strauss (Sohn), Ouvertüre der Operette «Waldmeister», Wiener Festspielorchester, Josef Krips, September 1962, «Wiener Konzerthaus», MMS 2271 (09:00)

Johann Strauss (Sohn), Ouvertüre der Operette «Waldmeister», Wiener Festspielorchester, Josef Krips, September 1962, «Wiener Konzerthaus», SMS 2885, "stéréo" (09:04)

M-2271 resp. SMS 2885 -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair, quelques réparations manuelles -> MP3 320 kbps, le tout effectué par mes soins.

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  • Renata Roveretto

    Cher René, encore une fois j'ai trouvé du plaisir pur à l'écoute ainsi qu'aux écrits accompagnants cette publication...et drôlement je me suis laissée emporter jusque dans mes souvenirs heureux de ma petite enfance...Merci. Renata

René Gagnaux
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9 octobre 2014
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