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R. Schumann, Op. 98a No 9, I. Joachim, H. Boschi

22 octobre 1956
Disques Le Chant du Monde
René Gagnaux

**Robert SCHUMANN, So lasst mich scheinen, bis ich werde (Gesang der Mignon), Telle, à moi-même, je dois naître (Chant de Mignon), Op. 98a (Requiem für Mignon aus Goethes "Wilhelm Meister") Nr. 9, 1841 , Irène JOACHIM, Hélène BOSCHI, piano, 22-23 octobre 1956, Paris, Chant du Monde LDX-S-8143 (2:47)

Pour quelques détails sur le cycle "Lieder und Gesänge aus Goethes Wilhelm Meister (Requiem für Mignon aus Goethes "Wilhelm Meister")", Opus 98a, de Robert Schumann, ainsi que pour quelques détails sur le disque, voir la fiche du premier enregistrement de cette série.

Le cycle entier - 9 Chants - peut également être téléchargé sur la page suivante de mon site:
http://renegagnaux.ch/577982/578024.html.

Le 9e de ces Lieder chanté par Irène JOACHIM:

Robert SCHUMANN, So lasst mich scheinen, bis ich werde (Gesang der Mignon), Telle, à moi-même, je dois naître (Chant de Mignon), Op. 98a (Requiem für Mignon aus Goethes "Wilhelm Meister") Nr. 9, 1841 , Irène JOACHIM, Hélène BOSCHI, piano, 22-23 octobre 1956, Paris
Chant du Monde LDX-S-8143 -> WAV -> léger "DeClick" avec "ClickRepair", des réparations manuelles -> MP3 256 kbps, le tout effectué par moi-même: l'enregistrement est donc de ce fait libre de droits d'autres personnes ou sociétés, le disque étant paru il y a plus de 50 ans.

Le texte et sa traduction en français:

So lasst mich scheinen, bis ich werde,
Telle, à moi-même, je dois naître.
Zieht mir das weisse Kleid nicht aus!
Mon clair habit ne m'ôtez pas!
Ich eile von der schönen Erde
Je laisse un monde beau peut-être
Hinab in jenes feste Haus.
Pour la demeure enjointe, en bas.

Dort ruh ich eine kleine Stille,
A peine, mon sommeil, s'il dure
Dann öffnet sich der frische Blick.
Que s'ouvre mon regard nouveau
Ich lasse dann die reine Hülle,
Je quitte alors ma robe pure,
Den Gürtel und den Kranz zurück.
Et ma ceinture, et mon bandeau.

Und jene himmlischen Gestalten,
Font-ils la différence entre homme
Sie fragen nicht nach Mann und Weib,
Et femme, les êtres du ciel
Und keine Kleider, keine Falten
Ni vêtement ni voile, en somme,
Umgeben den verklärten Leib.
Qui pèse au corps immatériel.

Zwar lebt ich ohne Sorg und Mühe,
Je vis, et plus rien ne m'oppresse.
Doch fühlt ich tiefen Schmerz genung.
Mais j'ai souffert et consumais
Vor Kummer altert ich zu frühe;
Trop vite en chagrins ma jeunesse
Macht mich auf ewig wieder jung!
Qu'on me la rende - et pour jamais!

Pour une autre traduction, dans un français plus moderne, voir la page suivante du splendide site recmusic.org d'Emily Ezust :
http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=52862.**

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  • Sylvie Bazzanella

    Un intermède musical tout en délicatesse. Merci René pour cette nouvelle découverte.

  • René Gagnaux

    Merci, chère Sylvie, pour votre commentaire. On entend malheureusement assez peu souvent ce cycle de Lieder de Schumann, peut être parce que les textes allemands sont assez difficiles, même pour une personne de langue maternelle allemande.

René Gagnaux
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29 octobre 2012
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