Deux années, 5ème primaire, classe de Melle Meyer et 6ème, classe de M. Thion, ou 5ème redoublée (ma mémoire flanche) passées à l'Ecole de Jacques-Dalphin, me reviennent en mémoire en découvrant le groupe Carouge.

Début des années 60, années de la Radio Scolaire, années où André Chavanne prenait avec enthousiasme ses fonctions de Président du Département de l'instruction publique.

Monsieur Thion, notre maître principal, surnommé très irrévérencieusement "thiollu" n'avait d'égale à sa sévérité que son enseignement sans faille, des mathématiques.

Classe mixte, difficile à tenir. Réunis en classe, nous étions séparés aux heures des récréations; préau des filles d'un côté, préau des garçons de l'autre. Les filles, nous passions le plus souvent nos récrés à conspirer à l'encontre des garçons, à savoir quelles actions mener afin d'attirer l'attention de tel ou tel...

Le retour en classe ne faisait qu'exciter nos imaginations. Ambiance électrique. Pauvre maître, à qui je demande humblement pardon aujourd'hui, pour l'avoir si mal considéré !

De jolis souvenirs des courses d'école, l'une à Pérouges, l'autre du côté de Göschenen.

Que sont devenus Françoise Corbat, Monique Schweizer, Chantal von Dach, Jean-Luc Michel, Denis Jolimay, Jacques Leckie...